COMMENT DIFFÉRENCIER CONSCIENT ET INCONSCIENT ?

La différence entre conscient et inconscient est essentielle à comprendre pour maîtriser les résultats de nos actions quotidiennes.

Je vous expliquais précédemment à quoi correspondaient les différentes zones du cerveau et les fonctions que celles-ci remplissaient.

J’ai également expliqué l’importance de savoir si une personne était consciente ou inconsciente.

Bien qu’ayant donné une courte définition de ce qu’était le conscient et l’inconscient, je pense qu’il est primordial d’investiguer un peu plus loin sur ces deux thématiques.

Pourquoi conscient et inconscient sont-ils si importants ?

C’est à la fois comprendre la base du comportement humain mais aussi comprendre pourquoi certaines personnes agissent d’une manière et d’autres pas.

C’est se pencher sur la naissance des croyances, des valeurs, des habitudes, en bref, tout ce qui façonne et défini un être humain.

Ces notions sont à tel point importantes qu’un jour elles pourront déterminer si vous « existez » ou si vous « n’existez pas ».

Comprenez par-là qu’il s’agit de la différence entre vous et une plante, entre un état de vie et ce que l’on pourrait qualifier un état proche de la mort.

Je reviendrai sur la notion de conscient et d’inconscient. En effet, elle est centrale pour grandir et réussir dans son développement personnel.

Faire la distinction entre conscient et inconscient

Une expérience de conscience

Lorsqu’il y a quelques années j’assistais à un séminaire de développement personnel et de développement financier à Amsterdam, je faisais un premier pas vers le développement de la conscience. Je découvris aussi la différence avec ce que l’on peut appeler l’inconscient.

L’orateur sur scène nous présentait les choses de manière simple et efficace pour que nous puissions les comprendre le plus rapidement possible.

Il prit un exemple très simple pour nous démontrer la puissance de notre inconscient :

Ensuite, il nous demanda tout simplement d’imaginer quel objet nous voudrions dans notre vie le plus rapidement possible.

Il nous expliqua que nous devions faire comme si les moyens financiers n’étaient pas un problème. Nous pouvions nous permettre l’achat d’un objet très important voire précieux pour nous.

Pour certains il s’agissait d’une voiture, pour d’autres d’une maison, pour d’autres encore d’une œuvre d’art, etc.

Il nous demandait de fermer les yeux et d’imaginer notre « objet précieux » dans les moindres détails.

Je me prêtais au jeu comme les 600 autres participants.

En ce qui me concerne, je m’imaginais au volant d’une voiture Tesla, dernier modèle avec des jantes de 18 pouces.

Je m’imaginais à l’intérieur de celle-ci avec tous les accessoires, les boutons, le confort d’une voiture de luxe.

J’en ai même imaginé la couleur exacte et, les détails étant importants, je m’imaginais touchant le cuir du volant, l’odeur que cela avait, le bruit de la motorisation, les sensations et les émotions que cela génèrait en moi.

C’était tout simplement fantastique.

Je peux vous assurer que j’y étais vraiment.

Il nous expliqua ensuite ce qui allait se passer dans les jours à venir, les semaines et peut-être mois, nous allions rencontrer notre « objet précieux » en de nombreux endroits.

Conscient et inconscient : la naissance d’un missile balistique

Nous venions d’agir avec précision et une force spectaculaire sur notre inconscient.

Ce qu’il a dit ce jour là s’est exactement déroulé.

Partout où je me rendais, je peux vous assurer que je voyais des Teslas rouges autour de moi.

Alors qu’auparavant je n’avais pratiquement pas conscience que ces voitures étaient déjà fortement présentes autour de moi, voilà que maintenant j’avais l’impression d’en voir tous les jours.

C’était tout simplement bluffant.

Mon esprit et plus spécifiquement mon inconscient agissait directement pour me faire voir exactement ce pourquoi je l’avais formaté.

Tel est la force de l’inconscient.

Ce n’est que tout récemment que j’ai appris que ce qu’il nous avait décrit était tiré du livre « Psycho Cybernetics » de Maxwell Maltz.

Il compare effectivement notre inconscient à un système cybernétique et il utilise également la métaphore d’un missile autoguidé qui essaye d’atteindre inéluctablement son but. Ce missile corrigeant sa trajectoire et ses performances au fur et à mesure qu’il se rapproche de sa cible.

Faire la distinction entre le conscient et l’inconscient et en maîtriser à la fois les fonctions et les aboutissement permettant de changer durablement sa vie.

C’est pour cette raison que j’ai tenu personnellement à vous expliquer ma vision du conscient et inconscient.

Conscient et inconscient : ma vision du conscient en 4 piliers

Une définition du conscient n’est pas du tout évidente à donner tellement on est à la croisée des mondes entre la science, la philosophie et même la spiritualité.

Je retiendrai pourtant ces quatre piliers :

Pilier 1 : Être conscient de soi-même

Cela peut paraître tautologique et pourtant c’est un fondamental pour différencier conscient et inconscient.

Comment mieux définir la conscience en disant que l’on est conscient de soi-même ?

Cela fait référence à la citation de Descartes qui dit : « Je pense donc je suis. »

Cela tient compte du fait que tout individu est conscient de lui-même. Il a la capacité de ressentir et d’exprimer des ressentis tout autant que se projeter dans le passé, le présent et même le futur.

Prendre conscience de soi, c’est aussi faire référence à notre environnement, notre éducation et tout ce qui peut nous différencier d’un autre être humain.

Pilier 2 : Être conscient de la réalité

Pour ceux qui ne l’auraient pas encore vu, je leur conseille de voir la trilogie de film « Matrix ».

Vous comprendrez directement ce que je veux dire par être conscient de la réalité.

Nous vivons dans un monde et nous évoluons dans celui-ci en ayant une perception basée sur nos 6 sens :

  • Visuel
  • Auditif
  • Kinesthésique
  • Olfactif
  • Gustatif
  • Spirituel

Chaque individu développe sa propre réalité du monde en fonction du développement de ses 6 sens.

Cela signifie que la vision du monde par un individu est toujours soumise à son interprétation sensorielle.

C’est ici qu’il faut faire la distinction entre carte et territoire.

Une carte n’est pas le territoire.

Il s’agit d’une image que l’on utilise pour se donner une idée de ce qui représente un territoire mais ce n’est pas la réalité.

Le territoire est la réalité.

On comprend de cette manière beaucoup mieux comment la réalité est donc perçue par chacun mais aussi soumise à de nombreux biais d’interprétation.

En effet, selon qu’un de vos sens soit plus développé qu’un autre, vous aurez une vision de la réalité différente qu’une autre personne.

Découverte du conscient

Pilier 3 : La conscience morale

Définir ce qui est bien et ce qui est mal, ce qui est vrai de ce qui est faux, c’est cela la conscience morale.

Elle est bien entendu soumise à nos expériences, nos perceptions ainsi qu’à l’influence de notre environnement.

Le développement d’influences est donc perçu comme des jugements ou même des « a priori » en psychologie sociale.

La conscience morale est fortement influencée par l’appartenance à un groupe.

En effet, on croira et on fera plus attention à certaines choses en fonction de l’influence de nos paires à croire plus ou moins certaines choses.

Si l’on veut s’en donner la preuve, il suffit de voir la manipulation exercée par les médias en tout temps.

Véritable système de propagande sous le régime nazi en Allemagne pour développer un mode de pensée avec une consonance patriotique forte et une appartenance à une conscience morale supérieure.

Ceux que l’on appelait les aryens étaient considérés comme des surhommes, les meilleurs de la race allemande.

C’est pourtant ce même peuple – ayant une conscience morale forte – est à l’origine des camps de concentration et d’extermination.

On comprend dès lors que la conscience morale à quand même ses limites et c’est pour cette raison que le quatrième pilier est d’autant plus important.

Pilier 4 : Le libre arbitre

Le libre arbitre est la capacité la plus forte d’un être conscient.

C’est la capacité de pouvoir agir en sachant très bien qu’on peut autant avoir raison que tort.

En effet, le libre arbitre est certainement la prise de conscience la plus forte qu’un être humain puisse développer.

C’est sa capacité à penser par lui-même de ce qui est bon ou mal en dehors de toute influence extérieure.

À nouveau, je ne dis pas que cela est bon ou mauvais, je dis simplement que faire usage de son libre arbitre démontre un niveau de conscience excessivement élevé. Cela induit par la même occasion une énorme responsabilité.

Conscient et inconscient : ma vision de l’inconscient en 4 piliers

Avant de vous donner les quatre piliers sur lesquels je considère que l’inconscient agit, je tiens néanmoins à être très clair sur le fait que cette définition va certainement être amené à évoluer par les recherches et découvertes scientifiques dans les années à venir.

Pilier 1 : Un système de précision imparable

Je rejoins ce que je vous ai déjà expliqué plus haut sur le fait que l’inconscient porte en son sein un système qui permet d’attirer à soi, de voir, percevoir et j’ajouterais même avoir ce que l’on désire vraiment.

Je rejoins tout à fait l’idée du missile balistique de précision qui rencontre sa cible à tous les coups car il calcule en temps réel ce qu’il cherche constamment à atteindre.

C’est en cela que l’inconscient est un outil fantastique pour grandir et réussir.

Pilier 2 : Un gestionnaire des fonctions biologiques

Vous n’avez pas besoin de penser à respirer, à contracter tel muscle ou tel autre pour soulever quelque chose du sol ou même juste pour sourire, etc.

L’inconscient gère tout cela sans que vous ayez à y prêter attention.

Il s’avère être un parfait gestionnaire de l’entièreté de nos fonctions biologiques.

Il réagit en cela de façon autonome et est capable de gérer toutes les fonctions du corps sans même qu’on y pense.

Si l’on se penche même sur une étude récente du CNRS, 90 % de nos opérations mentales seraient attribuées à l’inconscient.

Une personne réalisant du yoga

Pilier 3 : Une boîte de pandore

L’inconscient regorge de choses qu’il est parfois difficile d’expliquer.

C’est ainsi que dans notre inconscient se mélange nos capacités mentales, nos souvenirs, nos fantasmes.

Ces derniers s’expriment souvent à travers les rêves.

Pourquoi tel fantasme ou telle phobie se marque plus chez vous, cela est souvent lié à une expérience que vous avez faite et qui a entraîné l’enregistrement de ce fantasme, de cette phobie.

Lorsque des personnes sont atteintes de phobie trop importante ou même de dépendance trop forte, il devient nécessaire d’investir le champ de l’inconscient afin d’en modifier les comportements qui en découlent.

Pilier quatre : Le siège des croyances

C’est également dans l’inconscient que la compilation de vos expériences, vos relations et émotions vont contribuer à la mise en place de croyances plus ou moins fortes.

Ces croyances influenceront directement vos pensées et votre comportement.

J’aime souvent reprendre cette citation de Henry Ford qui résume exactement l’impact du processus des croyances :

« Que vous pensiez être capable ou ne pas être capable, dans les deux cas, vous avez raison. »

Henry Ford

Vos croyances peuvent parfois être tellement fortes qu’elles vous feront littéralement soulever des montagnes. En même temps ils sont capable de vous bloquer inéluctablement dans tous les projets que vous souhaitez lancer.

Il ne dépend que de vous de modifier ces croyances pour modifier vos résultats.

À la croisée du conscient et inconscient : le développement personnel

Si vous n’étiez pas encore convaincu, je vous ai montré que conscient et inconscient sont les bases sur lesquelles viennent se poser le développement personnel mais aussi bien d’autres thérapies d’aide aux personnes comme la psychologie, le coaching, la programmation neurolinguistique, la sophrologie, etc.

Vrai ou vrai ?

Maintenant, j’introduis la notion de croyances qui ont un impact direct à la fois sur nos pensées mais également sur nos valeurs, notre comportement et surtout notre succès et nos réussites.

Je ne suis pas le seul à avoir fait ce rapprochement, Robert Dilts a présenté ce qu’il a appelé les niveaux logiques bien avant moi et cela a même été repris par la programmation neurolinguistique.

C’est ainsi que l’on distingue 6 niveaux :

  • L’environnement
  • Les comportements
  • Les capacités
  • Les croyances
  • L’identité
  • La spiritualité
Une face humaine sous plusieurs angles

Les croyances jouent un rôle primordial et central comme on le voit dans les niveaux logiques ci-dessus.

Un blocage au niveau des croyances peut s’avérer désastreux pour le développement des niveaux suivants.

En effet, si je reprends l’image du missile balistique autoguidé, c’est considérer qu’il y a des problèmes de programmation dans celui-ci qui ne lui permettront pas d’atteindre sa cible.

Lorsque l’on transpose cela en croyances c’est-à-dire qu’il faut modifier la croyance pour modifier les résultats.

Si vous avez la conviction que par exemple « les riches sont tous des magouilleurs », il y a très peu de chance pour que vous soyez riche un jour sans magouiller car votre inconscient associe riche à magouilleur.

Si je prends une autre croyance : « il faut travailler dur pour réussir ».

Il y a de grandes chances pour que toute votre vie vous travaillerez comme un acharné pour réussir – ou pas.

Mais ce qui est d’autant plus sûr c’est que vous continuerez à travailler dur tout le temps car c’est le seul moyen selon vous d’accéder à la réussite.

Vous êtes peut-être convaincu de cette croyance mais celle-ci vous appartient et elle n’est ni vrai ni fausse, c’est tout simplement la vôtre.

Vous l’aurez donc compris, si vous voulez avoir des résultats à la hauteur de vos attentes, il est impératif que vous changiez vos croyances pour que celles-ci aboutissent sur des choses que vous désirez.

Si ce n’est pas le cas, vous obtiendrez toujours les mêmes résultats que vous avez obtenu par le passé.

Conscient et inconscient : mon expérience chez l’ostéopathe

Vous n’êtes pas sans savoir que j’ai eu un accident de la route en novembre 2013.

Un accident qui m’a privé de l’utilisation de ma jambe droite pendant plusieurs mois et a engendré de vives douleurs dans la colonne vertébrale et la tête.

Soyons clair, je m’en suis plutôt très bien sorti.

Alors que je réalisais toutes mes séances chez un ostéopathe, il m’expliqua la chose suivante :

Il me dit que le plus gros tort qui avait été fait à mon organisme n’était pas tant les dommages physiques que je ressentais chaque jour mais bien les répercussions mentales que l’accident avait induit.

Mon ostéopathe savait que j’étais plutôt assez ouvert d’esprit sur les notions de croyances et il poussa donc l’analyse en ce sens.

Il me dit que dans mon esprit j’avais développé la croyance sûre et certaine que l’accident avait des répercussions physiques et douloureuses sur mon corps.

Je ne pouvais que le constater tellement la douleur était présente chaque jour.

Il m’expliqua cependant que si je travaillais fortement ma croyance sur l’accident et ses répercussions cela aurait inévitablement des répercussions directes sur la douleur ressentie dans mon corps.

Je ne pouvais qu’acquiescer ce qu’il me disait.

Si je change mes croyances, je change mes pensées, mes émotions, mes ressentis

Je défendais le même point de vue en tant que coach mais je n’imaginais pas l’adapter à un niveau de douleur aussi important.

J’ai ajouté que c’était exactement ce que faisait la programmation neurolinguistique mais aussi l’hypnose et d’autres pratiques thérapeutiques pour se sortir d’événements douloureux voire traumatisants.

C’est ainsi que nous en venions à conclure tous les deux que la guérison des troubles psychologiques aiderait fortement à la guérison physique du corps.

Cela passait donc inéluctablement par la modification de mes propres croyances.

J’ai donc poursuivi mes séances chez l’ostéopathe en travaillant parallèlement les croyances que j’avais développé dans la suite de mon accident.

Vous vous demandez certainement comment cela s’est terminé ?

Est-ce que j’ai été totalement guéri ?

On pourrait presque croire à un miracle de la pensée sur le corps.

Je dois vous avouer que non !

Néanmoins, les résultats ont tout de même été bien au-delà de mes attentes.

À l’époque, je débutais avec les notions de croyances et leurs impacts sur le développement de la personne et pour tout vous dire je n’y croyais pas beaucoup.

Pourtant, en à peine quelques mois, et par un long travail sur mes croyances, je suis parvenu à passer de trois séances chez l’ostéopathe par semaine à une par mois et surtout à me passer définitivement de médicaments (pour la plupart des antidouleurs) que les médecins me disaient devoir prendre à vie.

Je n’enlève rien au mérite du travail de l’ostéopathe ou même des médecins mais je suis aujourd’hui convaincu qu’une approche de soins uniquement sur les pathologies physiques ne peut pas se faire sans accompagnement sur les pathologies mentales.

Aujourd’hui je peux pratiquement me mouvoir sans plus aucune douleur.

Je me surprend parfois à me dire que je devrais avoir mal en faisant tel travail d’extérieur comme du jardinage et vous savez quoi ? C’est toujours dans ces moments que je me fais mal.

Vous vous dirigez là où vous focalisez vore conscient et inconscient

Il ne fait aucun doute que si vous préparez votre conscient et inconscient à quelque chose il y aura nettement plus de chance d’atteindre les résultats que vous souhaitez.

Il n’est jamais trop tard pour commencer !

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