COMMENT VIVRE L’INSTANT PRÉSENT ?

COMMENT TROUVER L’INSPIRATION … DANS L’INSTANT PRÉSENT ?

Non, je ne vous ai pas écrit cet article parce que j’étais en panne d’inspiration, on j’ai décidé de vivre l’instant présent. Je me suis juste mis dans mon fauteuil, dans la véranda et je me suis dit : sur quoi vais-je pouvoir écrire aujourd’hui ? J’ai toute une liste de sujets qui sont plus variés les uns que les autres et pourtant je n’avais pas envie d’en prendre un dans la liste. J’ai aussi tout un ensemble d’autres sujets qui appartiennent à une seconde liste et qui sont des demandes de personnes de mon entourage. Je n’avais pas non plus envie de prendre un sujet de cette liste là.

J’aurais pu vous écrire…

Un mouton curieux

J’aurais pu vous écrire un article sur le « comment trouver l’inspiration ou vivre l’instant présent en 7 façons » ou en 17 façons ou en 27 façons ou encore en 37. Bref, vous l’aurez compris, il existe plus d’une façon de s’inspirer. Cela pourrait d’ailleurs être le sujet d’un article à venir. Il est vrai que j’utilise plus d’une manière pour trouver l’inspiration et pourtant dans cet article je voudrais vous en parler d’une seule : l’inspiration de l’instant présent.

Comprendre les signes qui se mettent sur votre chemin

Je vous ai déjà parlé, dans un article, des signes qui se présentent à nous dans notre vie et de la manière dont nous pouvons les comprendre le mieux possible. Je ne pourrai pas faire l’amalgame que l’inspiration est uniquement une source spirituelle et pourtant…

Spiritualité et inspiration

Je ne peux pourtant pas m’empêcher de me poser cette question : qu’est-ce qui fait qu’à un moment donné je suis inspiré alors qu’à un autre moment je ne le suis pas ? Suite à l’utilisation de certaines techniques pour favoriser mon inspiration, je peux vous dire que je sais comment elle me vient aujourd’hui. Mais pourquoi tel sujet plutôt qu’un autre ? Je dois admettre que je n’en ai absolument aucune idée. Pourtant c’est souvent dans l’instant présent que je fais des trouvailles.

L’inspiration de ces dernières semaines

Si vous me suivez depuis quelques semaines, vous vous êtes rendu compte que j’ai écrit un article par jour. Cela est loin d’être facile et c’est pourtant très simple. Il suffit de s’asseoir derrière son ordinateur et de se mettre à écrire. Je me suis fixé plus de 2000 mots par jour. Ce qui constitue un article de quatre pages au format A4. Ça paraît peu et beaucoup à la fois et pourtant je dois vous dire qu’une fois l’inspiration trouvée, ces quatre pages paraissent parfois bien petites tellement j’ai matière à écrire encore et encore.

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Une inspiration aveugle

Ces dernières semaines – ce n’est pas du tout transparu dans l’écriture de mes articles, et pourtant – j’ai connu quelques événements tous liés à des animaux de mon entourage n’ayant aucun lien apparent entre eux. A leur manière, ils m’ont donné une leçon importante sur le vivre l’instant présent.

Un chat : il s’appelle Champany

Combien parmi vous ont un chat chez eux ? C’est un animal de compagnie que nombre d’entre-nous avons aujourd’hui mais bien qu’il vive dans notre maison nous n’y faisons pas toujours attention.

Animal indépendant

Mon chat, comme beaucoup d’autre, est un chat affectueux et pourtant très indépendant. Il promène dans la maison comme bon lui semble. Je suis son valet pour lui ouvrir toutes les portes. Je suis également celui qui le nourris et qui nettoie ses déjections lorsque, tête en l’air que je peux être, je l’oublie quelque part comme dans mon bureau ou mon salon.

Bref, j’ai un chat tout ce qui a de plus banal. Oui, mais…

Une tête en gros plan d'un chat tigré

Mon chat a 13 ans. C’est moi qui suis allé le chercher chez mes grands-parents lorsqu’il était encore un chaton que j’ai enlevé à ses frères et sœurs. Je l’ai nourri, il a grandi à la maison et il est pourtant parti deux fois d’affilées pendant une période de plus de 6 mois. À la maison, ma famille et moi-même étions convaincus qu’il lui était arrivé quelque chose et qu’il ne reviendrait jamais.

Il est parti 2 fois et il est revenu 2 fois

Il a fait deux périples je ne sais où. Les deux fois, il est revenu à la maison très amaigri et pourtant en pleine forme. C’est comme si mon chat avait décidé de prendre congé de nous pendant six mois, de se faire des vacances et de revenir une fois qu’il en avait marre.

Notre maison, c’est chez lui

Les deux derniers étés, il les a passés à la maison. On avait très peur qu’il reparte et donc on faisait tout pour le cajoler et le maintenir à la maison. Je pense que je peux dire que cela a réussi car il n’est plus jamais reparti. Tout allait bien depuis qu’il était revenu et pourtant je ne m’attendais pas à la suite des événements.

Un départ rapide et inattendu

En plein mois d’août, en pleine canicule, j’entends mon chat miauler comme je ne l’ai jamais entendu. Il appelle comme pour donner l’alerte que quelque chose ne va pas. Je l’entends miauler avec un râle grave alors qu’il ne miaulait jamais. Même les chiens, qui d’habitude ne bougent pas pour le miaulement d’un chat, arrivèrent en courant paniqués par le son qu’émettait Champagny.

Il m’appelle et il cherche de l’aide

Je comprends que mon chat n’est pas bien du tout. Je suis près de lui, il a du mal à respirer. Il étouffe. Que puis-je faire? Il a l’air vraiment mal-en-point. Ma mère, dans la maison au même moment, appelle le vétérinaire. Je suis étendu à son côté et je le caresse en essayant de le rassurer que tout ira bien. (Intérieurement, je pense que c’est surtout moi que je voulais rassurer en fait).

Je suis complètement désemparé

Cela n’a pas duré plus de trois minutes. Champagny est mort ce jour là dans mes bras sans que je ne sache quoi faire. Il a étouffé. Selon le vétérinaire que j’aurai en ligne quelques instants plus tard c’est une embolie pulmonaire. Il n’y a rien à faire même s’il avait été présent.

Une inspiration forte et vivante

Mon chat m’a appris qu’il fallait vivre sa vie. Que l’on était le seul responsable de tout ce que l’on faisait. Si une envie nous vient de partir à l’autre bout du monde pendant six mois ou plus et bien on est libre de le faire.

C’est à nous que revient la liberté de mener la vie qu’on a et que l’on souhaite. Il n’y a aucune limite à ce qu’on veut faire si ce n’est celle que l’on se met en tête. Nous sommes libre de tout et c’est malheureusement de notre propre faute si nous nous enfermons dans la richesse, la pauvreté, l’indifférence, l’égoïsme, l’abandon, la dépression, etc.

Champagny m’a aussi appris que la vie passe rapidement et inéluctablement. Que l’on se réveille un matin en se disant que la journée sera pareille à celle d’hier et à celle d’avant-hier. Elle sera aussi semblable à celle de demain et celle d’après-demain et ainsi de suite. En fait, c’est tout à fait le contraire. Quand bien même j’avais l’impression que mon chat avait une vie monotone, qu’il dormait sans cesse, qu’il chassait quand il voulait. Il se prélassait quand il le désirait, m’emmerdait autant qu’il le voulait et pourtant il vivait toujours intensément le moment présent. Il était toujours 100 % lui-même et c’est comme ça que je l’aimais.

Que retenir ?

Mon chat n’était sans doute pas plus malin qu’un autre. Je ne pense pas non plus qu’il était mieux lotis ou moins bien lotis qu’un autre chat appartenant à une autre famille. Je me pose juste la question :

« Vivez-vous l’instant présent aussi intensément que Champagny ? »

J’ai une deuxième histoire à vous raconter : c’est celle de Patin.

Cette fois-ci, il ne s’agit pas d’un chat. Il s’agit d’un mouton. En effet, mes parents élèvent des moutons car ils ont une prairie suffisamment grande pour y mettre quatre à cinq moutons qui entretiennent le terrain.

Une méthode ancestrale

Le processus est le même chaque année, les brebis et le bélier sont mis ensemble et trois à quatre mois plus tard nous avons la naissance de 2, 4 et parfois 5 agneaux pour les meilleures années.

Ces moutons ont une vie magnifique

Un agneau et sa mère dans une prairie

La plupart du temps, les animaux grandissent, ils arrivent parfois que nous devions les nourrir car la mère est exténuée par la maternité et elle ne parvient pas à assumer l’entièreté de l’allaitement. Je peux dès lors vous dire qu’avec certains moutons, ma famille et moi-même avons des contacts privilégiés. Nous sommes prêts de ces animaux qui dépendent pratiquement entièrement de nous pour ce qui est de l’eau et la nourriture pendant les mois d’hiver. Des cabanons sont mêmes construits pour leur permettre de s’abriter en cas de fort froid ou même de pluie.

Je suis toujours abasourdi de voir comment ces animaux sont résistants à tous les types de temps. Que ce soit l’été ou parfois l’hiver à moins 10 degrés Celcius, ils sont toujours occupés de paitre à l’extérieur.

Une relation de confiance

Lorsque nous nous occupons des petits dès la naissance, il y a véritablement une relation de confiance qui se crée et ils ne nous craignent jamais. Même adulte, ils viennent près de nous, parfois pour avoir à manger, parfois pour jouer.

Jusqu’au jour du départ

Il y a toujours ce jour fatidique dans l’année où certains sont vendus pour partir vers une destinée que je ne connais pas. D’autres, nous honorent de leur viande.

C’est toujours une rupture

N’allez pas penser un seul instant que me nourrir de viande me fasse plaisir lorsque je sais d’où elle vient et que c’est un animal si beau, si doux, si affectueux qui me prodigue des protéines nécessaires pour le développement de mon corps. C’est d’ailleurs toujours plus dur quand la relation que j’ai avec certains d’entre eux est presque ce que j’appellerai animical (comprenez : une relation animale et amicale à la fois).

Un ressenti

Je peux vous assurer que je peux comprendre le ressenti de certains animaux lorsque j’ai passé pas mal de temps avec eux. Je ressens quand ils ont peur de l’orage, qu’ils ont soif ou s’ils ont faim. Comprendre également comment ils expriment la solitude. Je rigole souvent lorsqu’au moment de la tonte de la laine les petits ne reconnaissent pas leur mère. C’est toujours une période assez marrante pendant laquelle au minimum une journée les moutons ne se reconnaissent plus.

Et puis il y a Patin

Ce mouton est un jeune mâle qui est arrivé chez nous il y a quelques mois car l’ancien n’était plus apte à son travail et vivait tranquillement en pâture. Patin est vraiment différent des autres moutons car dès son arrivée il s’est avéré être un mouton joyeux, plein d’entrain voulant toujours jouer avec tout ce qu’il trouve. Il peut aussi bien s’agir d’une branche que d’un autre mouton, d’une poule qui passe par-là ou même de nous qui promenons dans la prairie.

Un mouton qui aime les massages

C’est aussi le premier mouton, dont j’ai caressé le dos, qui s’est mis littéralement a adoré cela. Il gesticule sa queue et sa tête en exprimant la joie et le bonheur que cela lui procure. Je peux être à l’autre bout de la prairie, rien que le fait de savoir que c’était moi il accourait directement pour venir me dire bonjour et obtenir son massage en se frottant sur mes jambes.

Mes parents en vacances

Cette année là, mes parents décident de partir en vacances et comme d’habitude je passe le temps de leurs congés chez eux pour m’occuper des différents animaux qui s’y trouvent.

Patin est fatigué

Au fur et à mesure des jours qui passent, je me rends compte que Patin est très fatigué. Chose plus étrange encore, je me rends compte qu’il a un testicule qui grossit de manière très anormale. Soucieux de son bien-être, j’appelle immédiatement le vétérinaire pour le soigner. Lorsque je me rends dans la prairie, je me rends compte qu’il a moins d’entrain à se bouger et qu’il a déjà maigri en quelques jours.

Un diagnostic sans appel

Le vétérinaire passe dans l’heure qui suit et son verdict est incontestable. Patin est atteint d’une hernie au niveau du testicule droit et il est déjà trop tard. On ne peut rien pour lui, dans quelques jours il sera mort. Il me conseille de le faire abattre sans quoi il mourra dans d’atroces souffrances. L’hernie remonterait jusque dans ses intestins et il mourrait d’une occlusion intestinale.

Une décision difficile

Je ne savais pas quoi faire et pourtant je savais surtout que je ne voulais pas qu’il souffre. Je sentais véritablement un pincement intérieur pour lui et pourtant, c’est résigné que je pris la décision de mettre fin à ses jours.

À ce stade du récit vous vous demandez où est l’inspiration ?

Patin m’a profondément inspiré sur les décisions à prendre dans ce cas de figure. Je sais que c’est la bonne décision que j’ai prise et pourtant elle me hante encore.

Non pas que ce soit le fait de donner la mort qui me hante mais les questions que cela suscite chez moi. Ces mêmes questions que nous nous posons tous en tant qu’être humain : qui sommes-nous pour décider de la vie ? Que faisons-nous ici ? Quelle est notre responsabilité ? Pourquoi ?

Je n’ai pas plus les réponses que vous et pourtant je sais que dans pareil cas de figure j’ai grandi et j’ai appris.

« C’est en croisant la mort que l’on fait l’amère expérience de l’importance de la vie. »

Champagny et  Patin, 2 modèles d’inspiration

Nous avons tous des animaux de compagnie, des personnes, des amis, des membres de la famille qui ont quitté ce monde pour un après.

Cet article pourrait s’intituler une ode aux vivants. Car, c’est eux qui restent, c’est eux qui endurent et qui connaissent le combat de la vie encore et encore. Ceux qui sont partis sont (j’ose le croire) libérés.

« Ceux qui restent prennent conscience que la vie est un cadeau énorme et qu’il n’y a aucun prix si ce n’est celui de le garantir à tout être vivant sur la terre. »

C’est comprendre que l’instant présent est le seul vrai et unique moment qui change votre vie à jamais. Maintenant que vous choisissez de vivre la vie. C’est maintenant que vous comprenez que vous faites partie d’un tout et que rien n’est dû par hasard.

« Célébrez la vie à chaque instant et surtout vivez l’instant présent car seul celui-là compte vraiment. »

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