
Le lien entre le corps et l’esprit n’est plus à démontrer. Et oui, qui n’a jamais eu de maux d’estomac quand il était stressé(e) ?
En effet, même si ce lien puissant est connu entre le cerveau et le système digestif – souvent appelé lui-même 2ème cerveau par le corps médical – nous verrons qu’il est présent en réalité dans tout notre être.
Je vous ferai donc un bref rappel scientifique pour commencer cet article. Puis nous explorerons le lien entre les organes (corps) et les émotions (esprit). J’ai appris celui-ci récemment via diverses lectures et croyez moi c’est plutôt interpelant. Car même si je ne suis pas fan de yoga, j’ai ensuite poursuivi mes recherches vers le monde des chakras qui lui aussi reste très intéressant.
Alors si ce puissant lien entre corps et esprit n’attise pas nécessairement votre curiosité, je vous conseille tout de même de lire cet article si vous avez une profonde envie de comprendre ce qui se passe parfois dans votre corps sans savoir y poser un diagnostic. Car il s’agit sûrement simplement de votre esprit qui vous murmure quelque chose 😉
Le lien entre le corps et l’esprit dans la médecine traditionnelle.
Côté corps, ça dit quoi ?
Peut-être qu’un court rappel de nos cours de secondaire ne serait pas de refus.
Le corps c’est quoi ? Des organes, divers systèmes (respiratoire, circulatoire, nerveux), des os, des muscles …

Pour sûr, notre corps ne fonctionnerait pas sans cerveau composé de nombreux neurones. Celui-ci est connecté aux différents organes grâce au système nerveux (neurones et nerfs) qui passe dans tout notre corps. En effet, tout mouvement de ce dernier est contrôlé par notre cerveau qui envoie divers signaux électriques ou messages chimiques. Ces signaux sont envoyés en passant par la moelle épinière de notre colonne vertébrale puis les différents nerfs de notre corps.
Bien que certains mouvements comme la respiration ou les battements cardiaques fonctionnent sans y « penser », d’autres se mettront en place via des informations extérieures collectées par notre corps. Le toucher nous permettra de retirer notre main d’une plaque chaude. Le cerveau envoyant le signal immédiat de retirer notre main pour ne pas se brûler.
A contrario, nos 5 sens pourront, non pas nous envoyer de messages électriques comme précédemment mais, stimuler un signal chimique. Les messages chimiques étant les diverses hormones et neurotransmetteurs – que vous connaissez sûrement – comme la dopamine, la sérotonine, la noradrénaline ou les endorphines.
Ainsi ressentir la chaleur du soleil ou marcher en pleine nature crêt de la dopamine et de la sérotonine. Ces signaux chimiques stimulent alors l’émotion de la joie de vivre et du bonheur. Ecouter de la musique stimule les endorphines qui agissent comme antidouleur naturel en calmant. C’est pour cela qu’on propose souvent aux mamans d’en écouter le jour de l’accouchement.
Et côté psychologique, qu’est ce qu’on en dit ?
La science a donc prouvé que nos 5 sens (notre corps) étaient capables de stimuler des réactions et émotions.
Prenons un autre exemple purement émotionnel de message simple perçu par notre sens de la vue. Le simple fait de voir une araignée vous envoie le signal de peur chez vous.
Pourtant, imaginez vous en train de faire une pause dans le jardin au soleil les yeux fermés. Vous sentez tout à coup quelque chose vous chatouiller la main et – toujours les yeux fermés – demandez à la personne avec vous de quoi il s’agit. Si celle-ci vous répond que c’est une coccinelle vous ne réagirez pas de la même façon que si elle vous dit qu’il s’agit d’une araignée. Pourtant au toucher, la sensation est absolument la même.
Ainsi, une expérience négative ressentie une fois est alors enregistrée : je vois (corps) une araignée, je stimule (esprit) la peur.
C’est en reconnaissant le lien entre corps et esprit que l’on peut alors analyser, travailler sur des croyances et/ou combattre une maladie (corps) ou au contraire une dépression (esprit). D’où l’importance de la psychologie qui est encore trop peu considéré à mon goût aujourd’hui dans le milieu du travail et de la médecine moderne.
Ceci dit, c’est un tout autre sujet. Parlons maintenant de notre deuxième cerveau !
Reconnaître le lien corps et esprit.
Le système digestif, notre deuxième cerveau.
Même si le lien étroit entre le corps et l’esprit n’est pas le sujet préféré de nos médecins, ils reconnaissent tous que le système digestif agit comme deuxième cerveau.
Quand je demande simplement à mes coachés « que ressentez-vous physiquement quand vous êtes entrain au stress ? ». On me répond souvent : « mal de ventre », « ballonnements », « pas faim », « envie urgente d’aller aux toilettes »… Des maux pas forcément agréables et étrangement tous lié au système digestif.
En effet, – nous le verrons dans le prochain point – dans la médecine chinoise l’estomac est l’organe lié à l’émotion du stress.
Prenons le cas extrême du malaise vagal, le nerf vagal reliant justement le cerveau au système digestif. Je ne sais si vous en avez déjà fait, mais c’est tout sauf agréable. Par définition, un malaise vagal est une perte de connaissance brutale et brève déclenché par une activité excessive du système nerveux soit une émotion forte.
Pour ma part, j’en ai fait plusieurs les années précédant mon « diagnostic » de burn-out. Je les déclarai à chaque fois que j’avais des crampes intestinales intenses et douloureuses. Il m’aura fallu du temps (3 ans exactement) avant de comprendre qu’il s’agissait surtout d’un signal de mon corps par rapport au burn-out que je niai totalement à l’époque.
Le corps exprime les maux de l’esprit : la somatisation .


Quand j’ai enfin accepté mon burn-out, j’ai effectivement mis les mots sur de nombreux maux physiques antérieurs.
J’ai finalement abdiqué face aux nombreux problèmes de santé accumulés que je mettais sur le dos de la fatigue. En vain !
Je faisais en réalité ce que l’on appelle de la somatisation. Il s’agit de troubles psychologiques se caractérisant par des troubles physiques persistants et à répétition. Autrement dit, il s’agit d’alertes envoyées par le corps pour faire comprendre à l’esprit qu’il ne va pas bien.
En voici quelques exemples :
- Tomber malade régulièrement en période de vacances ou le weekend : le stress du « métro-boulot-dodo » chute brutalement, le système immunitaire avec. Le message à prendre est alors que vous avez besoin de repos, de vous poser maintenant et surtout d’arrêter de courir.
- D’autres signes courants pour lesquels on ne donne pas de causes précises autre que le stress : le mal de dos, les tensions cervicales, les migraines, l’eczéma ou psoriasis, les crises d’angoisses …
- La prise de poids sans pour autant manger plus que d’habitude en est également un. Les fameux kilos émotionnels ! Croyez moi, ils existent vraiment. J’ai moi-même perdu 5kg en 2 mois sans avoir changer d’habitudes alimentaires ni même fait de sport. J’ai juste accepté mon burn-out, lâcher-prise et « dégonflé ».
Vous l’aurez compris, il peut s’agir de troubles très différents en fonction de chacun.
Le cas des cancers
Cependant, faites attention, et n’attendez pas d’arriver à vos limites pour dire stop. Car malheureusement, certaines maladies graves comme des tumeurs peuvent se déclarer comme cela. (Attention, je ne dis pas que ça n’arrive qu’à cause de ça !!!!! Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit ! )
A contrario, si je peux vous remonter le moral, n’oubliez pas qu’un mental de fer peut vous faire gagner face à la maladie. Les études le montrent : un esprit dépressif face à la maladie aura moins de chance de s’en sortir qu’un esprit positif. A méditer !
D’ailleurs de nombreux livres autobiographiques l’exposent. « Seper Hero » avec Marine qui combat la sclérose en plaques à travers un voyage incroyable. Ou « Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une » pour ne citer que les plus connus.
Le lien entre corps et esprit dans la médecine chinoise.
Chaque émotion liée à un organe précis.
Oui, vous avez bien lu. Dans la médecine chinoise, les organes ne sont pas purement physiologiques, ils sont aussi liés à nos émotions. Il y a quelques années, je vous aurai regardé de travers. Sauf que, depuis, j’en ai moi-même fait l’expérience alors laissez moi vous expliquer pourquoi j’y crois.


Le foie : l’organe de la colère.
Un an et demi avant mon arrêt pour burn-out, j’étais enceinte. Or, j’aurai passé mon dernier mois de grossesse à faire des allers et retours toutes les 48h à l’hôpital pour effectuer des prises de sang. Celles-ci afin de vérifier mon taux d’enzymes hépatiques (le foie).
Pourquoi ? Car tout à coup, je me suis retrouvée avec un taux aussi élevé qu’un alcoolique. Alors, moi qui en dehors de ma grossesse, ne buvait quasiment jamais (2 verres de vin par mois et encore), je n’y comprenais rien. Les médecins non plus d’ailleurs… ce pour quoi j’étais sous surveillance. Car en plus d’être dangereux pour moi, ça pouvait l’être également pour le bébé.
Bref, une fois l’accouchement passé, le lendemain nouveau contrôle et … plus rien. Le taux était redescendu à la normale. Plutôt rassurée, j’ai tout de même continué les examens chaque trimestre pendant un an pour m’assurer que tout allait mieux. Heureusement, je n’ai plus jamais eu d’ennuis de ce côté là.
Cependant, je restais toujours dubitative et voulais savoir pourquoi ce problème était survenu. J’ai donc profité de mon arrêt pour lire de nombreux ouvrages différents quand je suis tombée sur l’un m’expliquant le lien entre organe et émotion.
Je me suis alors rendu compte que le foie était l’organe lié à la colère, la frustration et la rancœur. Or, avant que je n’accepte le fait d’aller « mal », j’étais devenu ces années là colérique et je réfutais constamment cette émotion en disant qu’elle faisait parti de mon caractère … Mon foie m’avait donc alerté face à l’arrivée de bébé.
Le cœur : l’organe de la joie.
Vous me direz « bien sûr, quand on est amoureux, c’est le cœur qui parle et on est joyeux ». Alors oui, car quand on est amoureux, notre cœur a effectivement tendance à battre plus vite quand on se trouve en présence de son cher et tendre (enfin du moins les premiers temps ^^’).
Autre exemple très compréhensif : imaginez que l’on vous fasse une surprise pour votre anniversaire. Vous serez automatiquement joyeux, votre cœur commencera à « s’emballer » et vous aurez envie de crier de joie, sauter partout, danser ou faire des câlins à tout le monde avec une énergie débordante. Une espèce d’euphorie, d’agitation mentale se met en place et votre rythme cardiaque s’accélère.
Les poumons : l’organe de la tristesse.
J’ai peu d’exemple à vous donner donc si vous en avez déjà fait l’expérience, je serai ravie d’avoir votre retour. Cependant le simple exemple que je vous donnerai ici, vous parlera quoiqu’il arrive car nous avons tous déjà pleuré au moins une fois dans notre vie à grosses larmes.
En effet, quand vous pleurez à ne pas savoir vous arrêter comme si vous aviez besoin d’évacuer quelque chose, il n’est pas rare que vous ayez aussi des difficultés à respirer normalement. Quand c’est le cas, il arrive souvent que l’on ait du mal à retrouver notre calme tout en ayant du mal à reprendre notre respiration normale. D’où le fameux sac dans lequel on vous proposera de respirer en cas de « crise ».
Les reins : organes de la peur.
Là également je n’ai pas fait preuve d’expérience concrète de mon côté.
Mais, pensez à ce que vous avez envie de faire (ou ce que vous avez peut être déjà fait) quand vous avez une peur bleue qui survient d’un coup ?
Envie de faire pipi …
L’estomac et la rate : les organes du stress / souci.
Celui-ci n’est – je pense – plus à démontrer. Comme nous l’avons vu plus haut, le système digestif est étroitement lié à l’émotion du stress.
Via ces exemples, il est donc très peu contestable de dire que les organes ne sont pas liées aux émotions. Une fois de plus, on observe que le lien entre corps et esprit est puissant mais parfois aussi très peu descriptible.
En effet, 12% des consultations chez le médecin aujourd’hui sont dû à la somatisation. Les médecins eux-mêmes n’arrivent parfois pas à mettre de mots sur les maux. Par preuve, il m’aura fallu presque 2 ans avant de comprendre mon problème de foie …
Bien évidemment, tous les maux physiques ne sont pas forcément liés aux maux émotionnels … cependant si un problème persiste que ce soit au niveau du corps ou de votre esprit, ne négligez pas la recherche dans l’un des deux. Le médecin ne cherchera pas forcément une réponse psychologique comme un psychologue ne cherchera pas forcément une réponse physique. A chacun son métier !
Côté yogi, les chakras on en parle ?!
C’est grâce à un livre sur les chakras que j’ai eu connaissance du lien organe / émotion … puisque oui les chakras font parti essentiels de la médecine chinoise.
Je n’irai pas loin dans le sujet ici dans cet article car je pense en dédier un article entier prochainement (rien que ça !).

Cependant pourquoi parler chakras ici ?
Vous avez sûrement déjà entendu parler d’harmonisation / d’alignement des 7 chakras.
En effet, les harmoniser permettrait d’aider à surmonter les blocages émotionnels, de booster le système nerveux (le lien entre corps et esprit donc) et ainsi d’améliorer son bien-être global (âme – esprit – corps).
Dans cette médecine, on y apprend que chaque chakra est associé à un organe. Donc si on suit la logique précédente « 1 organe = 1 émotion » alors on peut réussir à contrôler celui-ci afin de réguler ladite émotion. Plutôt intéressant non ?
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En attendant, j’espère que cet article vous a plus et surtout n’hésitez pas à ajouter un petit commentaire pour le compléter ou simplement partager votre avis 😉
A très vite.
Marine