Nutrition
La nutrition doit vraiment être pris comme un ensemble de processus par lesquels les êtres vivants transforment des denrées premières que l’on appelle des aliments en nourriture pour assurer leur survie et surtout le bon fonctionnement de leur organisme. Il faut aussi considérer la nutrition comme une science à deux pôles.
D’un côté, il y a la physiologie de la nutrition qui traite de la manière dont un organisme opère la transformation des aliments. Nous l’appellerons le processus métabolique. Cela comprend notamment l’étude et les fonctions des macronutriments et des micronutriments au niveau de la biochimie cellulaire. Elle traite aussi des conséquences sur les tissus et cellules ainsi que des déséquilibres entre l’énergie absorbée et celle dépensée par l’organisme.
D’un autre côté, il est important d’étudier également la psychologie de la nutrition qui va analyser le comportement alimentaire d’un individu ou d’un groupe d’individus. Elle s’attardera à des notions plus proche de la philosophie avec des questionnements comme : que mangeons-nous ? pourquoi mangeons-nous ? Quel est le choix de nos aliments ? Toujours dans cette même catégorie, nous sommes en droit de nous poser des questions plutôt d’ordre sociologique comme l’analyse des facteurs environnementaux tout autant que l’influence des médias, des politiques de santé ou encore de la nourriture en fonction des revenus des individus, du niveau de vie, de sa culture, de son origine sociale ou ethnique.
Attardons-nous quelques instants sur la physiologie de la nutrition avec les macronutriments et les micronutriments.
Commençons par les macronutriments :
Tout organisme puise son énergie dans les glucides, les lipides et les protéines. L’énergie du corps humain se mesure en calories. Elle est apportée via l’ensemble des organes digestifs qui vont assurer l’extraction de cette énergie. Celui-ci sera notamment chargé de transformer les sucres en glucose, les protéines en acides aminés et les corps gras en acides gras.
Les micronutriments, quant à eux proviendront également de l’alimentation qui sera traitée via le système digestif et qui amènera les denrées différentes. Nous pouvons également parler de sels minéraux qui sont essentiels au bon fonctionnement vital de l’organisme. Dans cette même catégorie, on retrouvera les vitamines. Elles aussi, sont essentielles au bon développement du métabolisme sans quoi celui-ci développerait des carences et des maladies. Enfin, dans cette catégorie de micronutriments nous retrouvons également les antioxydants qui diminuent ou empêchent l’oxydation d’autres substances chimiques dans le corps.
Comment ne pas parler de nutrition et de son penchant négatif : la malnutrition. Elle peut être définie comme une consommation insuffisante ou excessive de nutriments par un organisme. C’est ainsi que dans les pays développés, nous parlerons la plupart du temps d’une consommation excessive. Cela aboutissant à un dépassement des seuils de surpoids qui va augmenter de manière vertigineuse le taux de mortalité. Il est à noter qu’une personne obèse perdra en moyenne 8 à 10 ans de vie par rapport à une personne de poids normal. En comparaison cela correspond à la même perte d’espérance de vie à laquelle s’exposent les fumeurs. Toute nutrition, doit s’adapter à chaque être-humain et celui-ci doit toujours faire preuve de modération en tout pour ne pas saturer ses cellules de manière inutile ce qui entraînerait un vieillissement prématuré et une réduction de l’espérance de vie.
Ensuite, toujours concernant la malnutrition il existe également un ensemble d’effets liés à une sous-alimentation. C’est-à-dire que l’organisme puisera constamment sur ses réserves jusqu’à l’appauvrissement complet de celui-ci. Tout comme le procédé de consommation excessive, une malnutrition engendre des dégâts irréversibles à l’organisme et aux cellules qui le constituent pouvant également aboutir à des maladies entraînant à très court terme la mort.