COMPRENDRE LES ZONES DU CERVEAU

Au plus j’avance dans le développement personnel, et au plus des questions me viennent sur le fonctionnement du cerveau.

Elles me ramènent toutes à un point central et constitutif de chaque être humain : le mental, partie intégrante de notre cerveau.

Pourquoi certaines personnes ont un mental d’acier à toute épreuve et rien ne semble jamais les arrêter ?

A l’inverse, d’autres personnes ont un mental qui semble si fragile, des personnes dont la lueur de vie pourrait s’éteindre d’un simple coup de vent.

Oui, pourquoi il y a tant de différences entre humains alors que nous sommes tous pourtant constitués de la même manière : 2 bras, 2 jambes, un buste, une tête, un cerveau, etc.

Cela m’a amené à appréhender le centre névralgique de l’être humain : le cerveau.

  • Comment fonctionne-t-il ?
  • De quoi est-il constitué ?
  • Quelles parties régissent telle chose ?
  • Est-ce que le conscient et l’inconscient jouent une grande importance ?

C’est avec quelques-unes de ces grandes questions – et bien d’autres encore – que j’ai décidé d’aborder cette thématique sur le cerveau.

Comprendre les zones du cerveau pour grandir et réussir

Pourquoi s’attarder sur la compréhension du cerveau ?

Lorsque l’on se penche sur le développement personnel, il faut se rendre compte que l’on fait appel à la fois à des schémas de réflexion tout autant qu’à des comportements que l’on a mis en place au travers des habitudes et des routines.

Le développement personnel et au sens plus large le domaine de la formation sont donc l’intériorisation d’un ensemble de méthodes qui vont s’étendre sur des gestes, des habitudes et des croyances.

Ce sont certes des concepts psychologiques très forts et très ancrés que l’on pourrait aborder longuement.

Cependant, et je vous rassure, là n’est pas le but des lignes suivantes que je vais vous écrire.

Je pense surtout qu’il est important de comprendre comment nous sommes constitués et d’avoir des connaissances de bases sur le cerveau et sur ses répercussions dans notre vie de tous les jours.

Il va de soi que je vais plutôt parler technique et mécanisme du cerveau mais j’essaierai à chaque fois de vous expliquer les répercussions que cela a sur votre vie.

Loin de moi l’idée de vous en donner une définition complexe, je voudrais surtout aborder cela d’une façon pragmatique.

Les différentes zones du cerveau

Qu’à cela ne tienne, le cerveau est un organe qui pèse un peu moins d’1.5 kg chez l’adulte.

Cependant, c’est lui qui contrôlent toutes les fonctions du corps – c’est un peu l’ordinateur central du corps humain.

Il interprète les informations du monde extérieur et il représente le centre mental de tout individu : la créativité, les émotions, l’intelligence et surtout la mémoire.

Dire que le cerveau est un des organes les plus importants du corps humain est certainement une vérité en tout temps et en tout lieu.

On peut ajouter à cela qu’il détient également le trophée d’organe le plus complexe et n’a pas encore été totalement élucidé à ce jour comme nous allons le voir.

Le cerveau est constitué de quatre lobes et de deux hémisphères

Chacune de ses différentes zones a bien entendu des fonctions spécifiques.

Découpe verticale du cerveau

Si on procède à une découpe verticale du cerveau, on se rend très vite compte qu’il existe une séparation nette entre l’hémisphère cérébral gauche et l’hémisphère cérébral droit.

En anatomie, on dit que les deux hémisphères sont reliés entre-eux par le corps calleux.

L’hémisphère droit

L’hémisphère droit est avant tout ce que l’on peut appeler le cerveau de la créativité.

C’est à lui que l’on doit le fait de pouvoir rêver et surtout de développer notre imagination.

On sollicite spécifiquement cette partie du cerveau lorsque l’on dessine ou pour toute autre activité faisant appel à la créativité.

Les hémisphères sont tous deux en charge d’un côté du corps.

En ce qui concerne l’hémisphère droit, il est aux commandes de tout le côté gauche du corps.

L’hémisphère gauche

L’hémisphère gauche est relié à toutes les tâches faisant appel à la logique comme le calcul, les sciences ou les mathématiques.

Lorsque l’on se rend à une formation qui fait appel à la fonction du langage, c’est l’hémisphère gauche qui enregistre tout.

C’est grâce à lui que nous sommes capable d’assimiler toutes les informations que l’on nous transmet.

L’hémisphère gauche est quant à lui aux commandes du côté droit du corps.

Les différentes zones du cerveau

Découpe horizontale du cerveau

En réalisant une coupe horizontal du cerveau, cela permet de localiser précisément différentes zones afin d’en étudier l’anatomie et la morphologie générale.

En procédant de la sorte, nous avons une vue d’ensemble sur le fonctionnement de chaque partie, leur structure et leur rôle.

Ci-dessous, je vous propose de nous attarder sur l’anatomie du cerveau de manière résumé :

Le cervelet

Il est parfois également appelé le petit cerveau et il est responsable de plusieurs tâches physiques comme :

  • La coordination
  • La posture
  • Le mouvement
  • L’équilibre
  • La parole

Si à un moment donné vous souffrez d’un trouble moteur, il y a de grandes chances pour que ce soit votre cervelet qui pose un problème.

C’est également le cervelet qui recueille toutes les informations transmises par le système sensoriel provenant de la moelle épinière mais aussi des autres parties du cerveau.

Il joue un rôle très important de régulateur des mouvements.

On notera au passage que bien que la taille de celui-ci soit nettement plus petit il contient nettement plus de neurones que le cerveau tout entier.

Le système limbique

Le système limbique est aussi appelé « cerveau émotionnel ».

Il est composé de quatre glandes situées à l’intérieur du cerveau.

Ces glandes aident à exprimer les émotions et à réguler les réponses hormonales.

Le tronc cérébral

Nombreux considèrent que le tronc cérébral est certainement l’élément le plus important de l’ensemble du cerveau et du système nerveux.

C’est notamment le tronc cérébral qui est directement connecté à la colonne vertébrale et c’est lui qui réalise l’envoi des messages à toutes les parties du corps.

Tous les mouvements physiques que vous réalisez sont réalisés dans une certaine mesure à partir du tronc cérébral car les informations vont d’office transiter par lui.

Il peut autant s’agir de fonction dont vous avez conscience que d’autres dont vous n’avez pas du tout conscience. On peut citer votre rythme cardiaque ou encore votre respiration qui proviennent également de ces parties du cerveau.

Le thalamus

Le thalamus est une zone qui se trouve au-dessus du tronc cérébral à mi-chemin entre le cortex cérébral et le mésencéphale.

On ne s’étonnera donc pas de constater qu’il y a de nombreuses connexions nerveuses entre ces deux parties voisines.

Une des fonctions principales du thalamus est de relayer l’ensemble des signes moteurs et sensoriels vers le cortex cérébral.

L’hypophyse et l’hypothalamus

L’un et l’autre sont des structures nerveuses situées à la base du cerveau, au milieu du crâne.

Pas plus grand qu’un petit pois, l’hypophyse joue cependant un rôle fondamental dans la production des hormones.

Il contrôle de nombreuses fonctions comme la croissance, la production de lait maternel, la puberté ou encore même la fertilité.

L’hypothalamus est situé un peu au-dessus de l’hypophyse et est en contact avec toutes les autres zones du cerveau.

C’est à lui que l’on doit la régulation des sensations de faim et de soif mais aussi la température du corps, le sommeil, la sexualité ou encore les battements du cœur.

Le cortex

C’est sans nul doute ce qui constitue la plus grande partie du cerveau.

Le cortex cérébral est associé à des fonctions supérieures comme la pensée et les actions cognitives.

Il est divisé en quatre sections que l’on appellera les lobes.

Chacun des lobes contribue à sa manière au fonctionnement du corps humain.

Les différents lobes et leurs fonctions

Comme expliqué, le cortex cérébral est divisé en quatre grandes sections que l’on nomme les lobes, il existe le lobe :

  1. Frontal
  2. Pariétal
  3. Occipital
  4. Temporal

Chacun des différents lobes assure une fonction essentielle dans le bon fonctionnement du cerveau mais aussi propice à la mémorisation.

1. Le lobe frontal

C’est à lui que l’on doit les fonctions exécutives supérieures :

  • La résolution de problèmes
  • Le raisonnement
  • La régulation émotionnelle
  • La planification

2. Le lobe pariétal

Tout ce qui se situe dans le lobe pariétal est en charge de l’assimilation des informations sensorielles qui proviennent des différentes parties du corps.

Ces informations sont transmises au cerveau grâce au touché via la température, la pression mais aussi la douleur.

3. Le lobe occipital

C’est lui qui traite toutes les informations visuelles transmises par les yeux.

L’ensemble de ces informations sont ensuite traitées, interprétées et relayées vers les différentes zones du cerveau qui lui donneront un sens.

4. Le lobe temporal

Le lobe temporal traite plusieurs types d’informations en même temps comme l’auditif, le visuel, l’olfactif, etc. il va associer les différentes informations de telle sorte à former des souvenirs reliés à des événements.

Troubles en fonction des zones du cerveau

Il existe différents troubles du cerveau en fonction des zones

Vous l’aurez compris, comme des zones différentes du cerveau contrôlent des fonctions spécifiques, la localisation de lésions cérébrales permet de déterminer le type de dysfonctionnements du cerveau qui en résulte.

En effet, la plupart des fonctions nécessitant la coordination de plusieurs zones dans les deux hémisphères, il est relativement aisé de lier un problème à une région spécifique du cerveau.

Lésions du lobe frontal

Cela entraîne des pertes d’aptitudes à résoudre des problèmes de la vie quotidienne et à programmer certaines actions.

On peut notamment citer le fait de conduire une voiture, faire du vélo ou encore répondre à des énigmes simples.

Cela peut aussi entraîner une perte de la notion du temps et donc créer pas mal de problèmes par rapport au fait de se rendre à un rendez-vous par exemple.

Lésions du lobe pariétal

Ces lésions provoquent des pertes de sensations sur une partie du corps.

Les personnes touchés par ce type de trouble perdent souvent la capacité à reconnaître certaines formes ou même à percevoir certaines sensations.

On peut notamment citer les problèmes à reconnaître la chaleur ou la sensation de froid.

Lésions du lobe temporal

Cela entraîne des troubles de la mémoire auditive et crée des dysfonctionnements pour identifier et même retenir certains mots qui pourtant sont très familiers.

On peut notamment citer des pertes de mémoire par rapport à des visages.

Lésions du lobe occipital

Les lésions à ce niveau provoquent souvent une cécité et parfois cela peut même provoquer des hallucinations.

Lésions du système limbique

Les lésions à ce niveau peuvent entraîner la perte de contrôle sur les émotions ainsi que des difficultés à rester lucide.

Un endommagement trop important du système limbique peut notamment entraîner des crises de colère à répétition.

À la lecture de cette mécanique très complexe que représente le cerveau, on ne s’étonne pas vraiment qu’un très petit dysfonctionnement dans le cerveau peut causer des dommages irréversibles.

Des dommages sur le fonctionnement mental et même physique d’un humain.

Pourtant, maintenant que je vous ai expliqué mécaniquement comment cela fonctionne il est aussi important de comprendre où se situe le conscient et l’inconscient.

Différence entre conscient et inconscient

Dire d’une personne qu’elle est consciente, c’est faire référence à la conscience qui l’habite. Il s’agit véritablement de la connaissance intime et de facto de la responsabilité de ce qu’il fait.

De ce fait, l’homme est un être conscient et de par cette conscience, il devient également responsable.

Lorsque l’on fait référence à l’inconscient, c’est un peu plus complexe.

On explique l’inconscient comme un état ou un acte qui se produit chez une personne capable de se percevoir elle-même mais qui pourtant échappe accidentellement ou normalement à sa perception.

La conscience peut aussi faire référence à un état d’esprit ou des sentiments dont on n’a pas conscience.

En d’autres termes, on déterminera comme inconscient tout ce qui échappe au regard de la conscience.

Les définitions sur le sujet de ce qui appartient au conscient ou à l’inconscient sont multiples.

Si vous faites référence à une école en psychologie ou même à un système d’analyse de la pensée humaine comme l’approche de Freud ou même de celle d’Érickson ou encore de la PNL, on constate que les définitions sur le sujet sont parfois forts différentes.

Mais attendez un peu ?

C’est maintenant que vous vous demandez quel est le lien entre tout l’aspect mécanique que je vous ai expliqué plus haut et les définitions du conscient et de l’inconscient que je vous explique maintenant ?

Et bien, pour être franc avec vous, la science n’a pas une réponse toute faite sur le sujet.

Complexe ou complexe ?

On estime que le conscient et l’inconscient ont besoin du tout pour fonctionner mais on ne peut pas légitimement et avec grande précision assurer que la conscience se situe dans le cerveau humain.

C’est à ce moment précis que la science, la philosophie et la spiritualité se rencontrent.

La conscience et les humains

Comment la conscience naît-elle dans le cerveau humain ?

Oui, on en vient à se poser cette question qui appartient plus à un ordre philosophique voire même spirituel.

Pourtant, les médecins s’intéressent également au sujet afin de savoir si un patient est conscient ou non.

En effet, chaque jour, lorsque nous nous réveillons, notre cerveau passe un niveau de conscience nettement plus élevé que durant le sommeil.

C’est sans compter les connaissances en neurosciences qui progressent même si nous ne sommes toujours pas capable de bien déterminer la conscience au niveau biologique.

Cette question est pourtant cruciale lorsqu’il s’agit dans un hôpital de prendre une décision lorsqu’un patient est grièvement blessé au cerveau.

Le cerveau et un accident

Lors d’un accident, un patient peut entrer dans le coma pendant plusieurs jours puis se réveiller sans pour autant montrer de signe de conscience.

En terme médical, on dit qu’il est dans un état végétatif.

Pourtant, certains de ces patients sont tout à fait conscients mais ils sont incapables de montrer un quelconque signe de ce comportement.

Il faut se tourner vers une étude paru dans Sciences Advances qui a identifié les signatures cérébrales indiquant un état de conscience sans pour autant avoir besoin de demander aux patients un quelconque signe prouvant un état de conscience.

Cela pourrait vraiment permettre de faire la différence entre des patients conscients ou non après un accident grave au cerveau.

Des interactions dynamiques mais néanmoins complexes dans un cerveau conscient

Les chercheurs ont utilisé l’I.R.M. dynamique pour étudier la façon dont les aires du cerveau communiquent entre elles.

Quand une région du cerveau s’active elle a besoin de plus d’oxygène et donc plus de sang.

Ces variations sont observées même si le patient est au repos.

En réalisant une étude sur 53 patients à l’état végétatif, 59 en état de conscience minimal et 47 en bonne santé, les scientifiques ont pu identifier deux grands modèles de communication entre les régions du cerveau.

On a dès lors pu remarquer que chez des patients qui ne semblaient pas conscient, il y avait des connexions simples.

Par exemple entre deux paires de région ayant des liens physiques directs entre elles.

À l’inverse, chez les personnes qui avaient un certain niveau de conscience, les interactions entre régions étaient beaucoup plus dynamiques et complexes.

Cela impliquait 42 régions du cerveau appartenant à 6 réseaux cérébraux jouant un rôle important dans la cognition.

Ce réseau complexe d’interaction disparaissait quand les patients étaient plongés dans une anesthésie profonde, ce qui montre les caractéristiques d’une forme de conscience.

Ces informations sur le fonctionnement du cerveau conscient pourraient notamment aider les scientifiques à trouver un moyen de réveiller une conscience endormie.

Que retenir dans le cerveau humain

Que retenir sur les zones du cerveau ?

Les recherches actuelles sur le cerveau ont permis de repousser déjà grandement les connaissances de la science dans notre mode de fonctionnement.

On sait aujourd’hui que si certaines zones du cerveau sont touchées, cela a des incidences directes dans notre fonctionnement.

Cependant le cerveau reste un élément complet et difficile à étudier sans l’endommager.

C’est pour cette raison que les cas d’accidents sur le cerveau sont suivis de très près par la communauté scientifique. Ils cherchent à déterminer notamment quand un patient est à considérer en vie ou non.

Connaître ou non l’état de conscience ou de non conscience d’un patient s’avère donc primordial pour le suivi des soins à donner ou tout au contraire pour l’arrêt de ceux-ci car il faut considérer le sujet comme médicalement décédé.

Je terminerai en vous disant que les plus grandes découvertes que l’on réalisera dans les prochaines années se feront plus certainement dans le domaine du cerveau humain. Il ne fait aucun doute que nous avons encore beaucoup à apprendre de cet organe.

Entre conscience et non conscience, ancrage de personnalité, de nos habitudes et de qui nous sommes, nous en avons tout à découvrir.

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